Un matin d’été, nous retrouvons José sur l’un de ses chantiers d’isolation par l’extérieur, à Brignais. Il n’est pas encore midi que le soleil tape déjà bien fort. Alors qu’il vient de finir son mortier-colle, nous lui volons 5 minutes de son temps pour évoquer son métier.
Bonjour, est-ce que vous pouvez vous présenter ?
Je m’appelle José, j’ai 40 ans.
Quel est votre métier ? A-t-il évolué ?
Je suis itéiste. Oui, mon métier a évolué. Enfin, c’est plutôt les matériaux qui ont évolué, qui sont devenus plus performants.
Depuis combien de temps exercez-vous votre métier ? Et dans cette entreprise ?
Je suis itéiste depuis 17 ans. J’ai débuté chez OPH.
Pourquoi avoir choisi cette voie ?
Je suis arrivé dans ce secteur un peu par hasard mais ça m’a plu alors je suis resté ! (rire) J’aime bien être itéiste, car c’est un travail complet : de la pose de l’échafaudage aux finitions.
Quelle est votre tâche préférée au travail ?
J’aime bien poser des panneaux isolants, c’est comme un puzzle.
Avec ou sans musique sur les chantiers ?
Ça dépend des jours ! (rires) Ça dépend du temps…
En parlant de temps : vous préférez travailler quand en été ou en hiver ?
Entre les deux ! (rires) Il arrive que l’on ne puisse pas travailler en hiver à cause du froid parce que ça gèle. Et l’été ça sèche trop vite !
Ah ! Je pensais que vous alliez me dire “l’été, parce qu’il fait trop chaud” !
Oui, aussi ! (rires)
Sur quel type de bâtiment aimez-vous intervenir ?
Je préfère les petites maisons aux grands immeubles donc n’importe quelle maison de particuliers.
Est-ce que vous vous rappelez de votre premier chantier ?
Oui, j’ai quelques images qui me reviennent. C’était à Caluire et on intervenait pour un travail d’isolation de 6 cm.
Pour finir sur une note humoristique, quelle est la pire chose qui puisse arriver à un itéiste ?
C’est pas une blague mais c’est quand même le pire truc qui puisse m’arriver en tant qu’itéïste : s’il pleut lors de la réalisation des finitions , il faut tout refaire !
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